Historique rapide de l’hypnose

Les états hypnotiques sont appelés « états de conscience modifiée ».
Ils sont utilisés partout dans le monde à des fins thérapeutiques. Certainement, depuis la nuit des temps.

Il faudra néanmoins attendre le 18ème siècle pour que les scientifiques occidentaux s’y intéressent de près:

Pour ne citer qu’eux, et qui ont signé les premières heures de gloire de l’hypnose « médicale ».

Lorsqu’on découvre  l’hypnose, on s’aperçoit qu’il s’agit d’une pratique très directive, autoritaire et intrusive. C’est celle que l’on retrouve de nos jours dans l’hypnose de spectacle. Le ressenti pour un observateur est celui d’une prise de contrôle par l’hypnotiseur.

Cependant, l’avantage majeur de cette pratique est qu’elle fonctionne sur tout le monde. Seulement 15% de la population est naturellement réceptive. Par conséquent, les 85%  restants doivent apprendre à devenir réceptifs.

En d’autre termes , devenir réceptif à l’hypnose s’apprend.

Dans les années 1890-1897, l’hypnose sera supplantée par une nouvelle méthode : la psychanalyse. Dans les années 1930, c’est au psychiatre américain Milton Erickson que l’on doit la renaissance de l’hypnose.

Surtout, sa pratique et ses expérimentations l’ont amené à  concevoir une hypnose particulière.

Afin de clarifier, elle sera « utilisationnelle, respectueuse, naturaliste, permissive et indirecte » . La majorité des hypnothérapeutes s’en inspire aujourd’hui.

L’hypnotiseur classique de spectacle donne un ordre du type:« au compte de 3 vous dormirez ».

L’hypnologue, lui, fait des modification en profondeur. Par conséquent, il propose à  l’inconscient de son patient de trouver les solutions qui respecteront son écologie personnelle.